Il existe environ 110 espèces du genre PINUS dans le monde.

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Il existe une quinzaine d'espèces de pins en France : pin maritime, pin sylvestre, pin laricio de Corse, pin laricio de Calabre, pin noir d'Autriche, pin à crochets, pin cembro, pin mugo, pin pignon ou pin parasol, pin d'Alep, pin de Weymouth pour les principaux.

Seuls quelques-unes de ces espèces sont exploitables et constituent des massifs forestiers. Les plus importants sont le pin sylvestre et le pin maritime qui représentent à eux deux les deux tiers du volume de pin disponible en forêt française.

D'autres pins sont abondants localement et mériteraient d'être mieux valorisés qu'aujourd'hui, notamment dans la construction.

Certains pins sont plus utilisés en arbres d'ornement et nous en profitons dans les parcs et les jardins.

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TRÈS PEU - Certains pins sont différenciables en forêt ou sous forme de grume (avec l'écorce notamment) mais ils sont souvent mélangés une fois sciés. L'espèce de pin ne figure que rarement sur les produits finis.

Ce qui peut varier en revanche d'un pin à l'autre, c'est la proportion des différents choix de bois lors d'un classement d'aspect. Plutôt que de s'attacher à l'espèce, il convient donc de demander un choix de bois.

Du point de vue des propriétés mécaniques, il existe quelques différences mais elles ne doivent pas guider le choix du concepteur qui demandera un classement structurel.

Tous les pins ont un duramen rouge durable et un aubier blanc imprégnable pour une utilisation possible en classe 4 : c'est ce qui les rassemble !

Pour en savoir plus, découvrez les différences entre les pins et leurs caractéristiques. 

Presque partout et sans doute à la porte de chez vous !

Ils couvrent 2,7 millions d'hectares, soit 16% de toutes les surfaces forestières et 5% de l'ensemble du territoire !

Les pins sont des arbres peu difficiles en matière de sol ou de climat. La multiplicité des espèces a permis aux pins de coloniser quasiment tout le territoire, de la plaine aux montagnes, à l'exception peut-être du Nord qui est moins pourvu en résineux.

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L'Institut Géographique National estime à 363 millions de m³ le volume de pin, toutes espèces confondues, disponible dans ce qui sont appelées les « forêts de production », c'est-à-dire sans les arbres isolés, les haies et les forêts inaccessibles. Cela représente 15% de toute la ressource forestière.

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Certaines forêts de montagnes sont difficiles d'accès et ne conviennent pas à une exploitation forestière intensive. En revanche, les pins qui y poussent sont souvent d'une grande qualité et méritent d'être exploités.

A l'inverse, la forêt des Landes de Gascogne est l'exemple type d'une forêt crée par l'homme dans le but d'exploiter le pin. On retrouve aussi en Bretagne, en Normandie ou dans toute la vallée de la Loire des forêts de ce type, organisées pour une exploitation efficace.

De manière générale, la forêt française n'est pas suffisamment exploitée.

Cet âge est très variable et dépend de plusieurs paramètres : l'espèce de pin (les vitesses d'accroissement sont variables), l'altitude qui ralentit la croissance, le mode de sylviculture (densité du peuplement), le diamètre recherché (type de marchés visés), etc.

A titre indicatif, les pins maritimes en Aquitaine sont exploités autour de 45 ans et les pins laricio ou sylvestre en région Centre autour de 80 ans. Poussant plus lentement, les pins sylvestres des Vosges ou les pins noirs du Rhône-Alpes sont coupés vers 100 ans. A l'extrême, on va trouver les pins à crochets des Pyrénées ou des Alpes qui nécessitent 120 ans pour arriver à des diamètres exploitables. Si on pondère l'âge d'exploitation par le volume exploité, la moyenne tous pins confondus doit être autour de 70 ans.

Selon la Fédération Nationale du Bois, environ 2,2 millions de m³ par an, soit plus d'un quart de tous les bois sciés en France !

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NON - Depuis 15 ans, les forêts françaises ont subi deux terribles tempêtes qui ont profondément marqué les esprits et mis en grande difficulté certains acteurs locaux.

C'est le cas en particulier dans le massif forestier des Landes de Gascogne où les pins ont été très touchés en 1999 et en 2009, mais ce n'est pas une caractéristique propre aux pins que d'être sensible au vent. Il se trouve que la forêt landaise est très exposée, en première ligne, et que le sol local est assez meuble. Le pin a d'ailleurs été utilisé pour le stabiliser.

Pour éviter la prolifération de champignons dans le bois et les attaques d'insectes xylophages.

Cela peut paraître étrange mais c'est en effet le but recherché. Arroser les bois permet de les maintenir à 100% d'hygrométrie et signifie qu'ils ne contiennent pas d'air et donc pas d'oxygène. Or, les micro-organismes qui dégradent le bois (pourritures, termites et autres insectes) ont besoin d'oxygène pour vivre et se développer.

OUI - Mais la « qualité d'une essence » ne signifie rien en tant que telle. Il faut distinguer les attentes en fonction de l'usage du bois.

• Un usage structurel nécessite des qualités mécaniques.
• Un usage apparent nécessite des qualités esthétiques.
• Pour certaines situations, la durabilité devient un critère de qualité primordial.
• Enfin, certains usages nécessitent une combinaison de ces qualités et d'autres n'en nécessitent aucune.

Sur ces 3 aspects, qualités mécaniques, esthétiques ou de durabilité, les pins de France répondent présents et des niveaux de qualité normalisés existent pour permettre au prescripteur ou aux maitres d'ouvrages de fixer leur niveau d'exigence.

La seule différence existante avec les pins d'importation est le volume disponible dans certains niveaux de qualité esthétique, mais c'est un obstacle souvent « imaginaire » car il est largement surmontable dans la plupart des cas.

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LEUR PROXIMITE sans aucun doute.

C'est une évidence mais il convient de rappeler que c'est la première qualité d'un matériau de construction, d'une part pour réduire l'impact d'une construction sur l'environnement, et d'autre part et surtout pour créer de la valeur ajoutée et de l'emploi localement.

De plus, les pins français possèdent une meilleure imprégnabilité que les pins d'origine nordique ou d'Europe centrale qui poussent plus lentement. Une étude est donc en cours pour prouver que leur durabilité une fois traités en autoclave, est supérieure notamment pour les usages extrêmes (terrasse par exemple).

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Les Pins du Nord (Scandinavie), les pins d'Europe centrale (Pologne principalement) et quelques pins espagnols.

Il convient d'être vigilant lorsqu'il s'agit de pins traités en autoclave à l'étranger.

En effet, la norme française en matière de traitement des bois (NF B 50-105-3) est plus exigeante concernant la profondeur d'imprégnation et le taux de rétention des produits, que les normes des autres pays européens. Cela s'explique par les climats très divers que nous avons sur le territoire français et par une humidité ambiante très variable. Les bois mis en œuvre en extérieur en France souffrent plus et plus rapidement qu'en Scandinavie ou en Allemagne par exemple.