Bien entendu, comme la plupart des essences françaises d'ailleurs.

Historiquement, les pins ont toujours été très utilisés comme matériau de construction ou dans des ouvrages de Travaux Publics ou par les Collectivités.

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Il suffit d'exiger dans les descriptifs un classement mécanique de type C18 ou C24, selon les charges à reprendre ou les contraintes de dimensionnement.

La seule différence que l'on pourrait constater entre les différentes essences serait la section théorique d'une pièce de structure pour une charge donnée si on prenait en compte sa résistance réelle. Cependant, celle-ci n'est pas calculable et les calculs de structure se basent sur la résistance moyenne des pièces de bois, donnée par le classement mécanique évoqué ci-dessus.

Il s'agit d'une opération d'analyse systématique des bois, qui peut être visuelle ou automatisée, et dont le but est d'attribuer à une pièce de bois une résistance mécanique en vue d'une utilisation en structure exigeant en général une résistance minimum.

Les pièces de bois sont classées en 3 catégories principales : C18, C24 et C30.

Le nombre (18, 24 ou 30) correspond à la valeur de la contrainte admissible en flexion exprimée en N par mm². C'est cette valeur (et bien d'autres qui vont avec) qui est prise en compte par les Bureaux d'Etude spécialisés qui calculent les structures en bois.

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Pour les industriels qui ne possèdent pas de machine de classement mécanique, l'opération est visuelle. L'analyse des pièces de bois s'effectue selon de nombreux critères en respectant la norme NF B 52-001. Cette analyse conduit au classement des bois en 3 catégories : STI, STII et STIII, et une correspondance existe entre ces catégories et le classement mécanique « classique » : STI correspond à C30, STII à C24 et STIII à C18.

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Pour les résineux, ce lien est consigné dans la norme NF B 52-001.

Pour figurer dans les tableaux d'analyse de cette norme qui évalue les principales essences françaises, chaque essence doit subir une longue campagne de test en laboratoire. En France, le centre technique FCBA est le principal organisme capable d'effectuer ces campagnes d'essai. Une population représentative de chaque essence est d'abord évaluée visuellement et ensuite testée mécaniquement, afin d'élaborer une correspondance.

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Toutes les pièces de bois une fois classées C18, C24 ou C30 sont équivalentes.

Selon les espèces de pin, la seule chose qui varie est la proportion de bois C18, C24 ou C30. Mais il faut garder en tête que cette répartition dépend aussi de la provenance, du mode de sylviculture, et la position des pièces de bois dans l'arbre.

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OUI - Tous les produits de construction participant au clos et au couvert d'un ouvrage doivent être marqués CE. C'est une directive européenne, la DPC (Directive Produits de Construction) qui vise à permettre la libre circulation des biens en toute sécurité. Il s'agit donc d'un marquage règlementaire.

L'absence de marquage sur un composant de structure en bois vaut atteinte à la sécurité des biens et des personnes et peut entraîner de lourdes sanctions.

C'est ce marquage qui atteste du classement mécanique de la pièce de bois.

Selon le type de composant de structure, le marquage doit figurer sur chaque pièce ou bien sur chaque lot de pièces ou parfois uniquement sur les documents administratifs.

Pour certains produits comme les ossatures ou les bois de charpente, il s'agit d'un marquage déclaratif, sous la responsabilité du fabricant. En revanche, pour d'autres produits comme les bois lamellé-collés (BLC), il s'agit d'un marquage sous contrôle, c'est-à-dire effectué par un organisme notifié, comme le FCBA par exemple.

Quel que soit le matériau ou le composant concerné, le marquage CE prend en compte différents critères et communique à l'utilisateur des informations sur :

• Résistance mécanique et stabilité
• Sécurité en cas d'incendie (prévention, lutte contre l'incendie, évacuation)
• Hygiène, santé et environnement (dégagements, rejets, émissions, évacuation, etc.)
• Sécurité  d'utilisation et accessibilité
• Protection contre le bruit
• Économie d'énergie et isolation thermique
• Utilisation durable des ressources naturelles

Les produits ou à défaut les colis de bois à vocation structurelle doivent comporter une étiquette dont le format et le contenu est lui aussi réglementé. Depuis le 1er juillet 2013, cette étiquette doit impérativement comporter :

• Le type de produit
• Le nom du fabricant et ses coordonnées
• La référence à la norme européenne concernée par le produit
• La référence à la DOP (déclaration de performance) du fabricant
• La date de fabrication
• Les performances minimum à déclarer (marquage CE règlementaire)
• Eventuelles performances certifiées complémentaires (marquage volontaire)

C'est la déclaration de performance obligatoire pour tout produit de la construction et élaborée par le fabricant, avec ou sans l'aide d'un organisme notifié (selon le système d'évaluation).

Plusieurs éléments doivent obligatoirement apparaître dans cette déclaration :

• la référence du produit
• la référence de la norme harmonisée le concernant ;
• le système d'évaluation et de vérification de la constance des performances.
• la liste des caractéristiques essentielles qui concernent le produit.
• l'usage prévu
• les performances d'au moins une caractéristique essentielle pertinente pour l'usage prévu

Cette DOP doit être accessible à tout moment pour le client et sa référence très explicite doit figurer sur le produit ou le colis de bois.

OUI - Comme il est écrit dans la norme NF EN 15228, « la résistance et la rigidité des bois de structures traités avec un produit de préservation contre les attaques biologiques doivent être considérées comme n'étant pas affectées », et ce pour tous les produits cités en Annexe A de la même norme ce qui signifie les principaux produits utilisés actuellement en France pour le traitement du bois.

NOTE : théoriquement, le marquage CE des bois de structure traité n'est valable que si la station de traitement fait l'objet d'un contrôle par un organisme notifié. L'utilisation de la marque de qualité CTB-B+ gérée par le FCBA est suffisante et permet de marquer CE tous les bois traités.

OUI - Tous les « lamellistes » français peuvent utiliser les pins de France pour fabriquer des charpentes en lamellé-collé. C'est le cas des acteurs de l'APEP qui fabriquent du lamellé-collé.

Cependant, une grande partie des fabricants de lamellé-collé utilise actuellement des pins d'importation, principalement par confort et par habitude. En effet, les acteurs des pins de France peuvent tout à fait fournir les bois C24 nécessaire à la fabrication de lamellé-collé GL24h.

Ce n'est qu'une question de volonté. Il est donc nécessaire d'afficher la vôtre si vous voulez du BLC en pins de France.

Premièrement, s'il est constitué de pin de France, son bilan carbone peut-être excellent.

Ensuite, le pin est une essence imprégnable dont la durabilité conférée par l'imprégnation en autoclave est exceptionnelle, même pour les usages les plus exposés comme le contact avec le sol ou avec l'eau.

A partir de pièces de pin imprégnées, il est possible de réaliser du lamellé-collé qui possède donc lui aussi une très bonne durabilité.

Parmi les résineux, seul le pin et le procédé d'autoclave vide-pression permettent la réalisation de lamellé-collé utilisables en classe d'emploi 3, c'est-à-dire en extérieur sans stagnation d'eau possible sur les bois et sans contact avec le sol.

Fiche produit LAMELLÉ-COLLÉ à usage extérieur
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OUI - Le pin remplace sans aucun problème les essences plus traditionnelles pour l'ossature bois que sont le sapin-épicéa et le douglas puisqu'il bénéficie sur demande du classement mécanique C18 exigé pour les ossatures de mur.

Comme pour le lamellé-collé, il a en plus l'avantage de pouvoir être traité par imprégnation en autoclave ce qui lui confère une excellente résistance aux champignons, aux insectes et aux termites.

Une ossature en pin traité autoclave a donc tout son sens dans les DOM-TOM ou toute zone de métropole colonisée par les termites.

Et même en dehors de ces zones, l'utilisation de pin traité autoclave pour une maison à ossature bois est un gage de sécurité et assure la pérennité de tout investissement immobilier. La France est un pays où l'on construit en général pour plus de 50 ans et dans lequel les termites progressent. Le choix du pin est l'un des meilleurs pour assurer la sécurité des ouvrages sur de telles périodes.

Fiche produit OSSATURE
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Outre l'avantage de la durabilité comme expliqué ci-dessus, les pins sont reconnus comme possédant une bonne tenue au clouage et au vissage par rapport aux autres résineux.

Le collage est également excellent à condition de veiller à l'absence de poches de résine.

Pendant longtemps, on a reproché aux charpentes en pin d'être lourdes, mais la principale raison était que les bois n'étaient pas correctement séchés. Aujourd'hui, les acteurs des pins de France sont tous équipés de séchoirs. Une charpente sèche en pin possède la même densité qu'une charpente sèche en douglas ou en sapin par exemple.

Fiche produit BOIS DE CHARPENTE / COUVERTURE

L'aubier des pins est particulièrement sensible à un champignon appelé « bleu » qui colore le bois en bleu, en gris voire en noir.
Ce champignon se développe uniquement sur les bois frais de sciage et/ou non secs.

C'est pourquoi il est important de sécher au plus vite les sciages de pins, ou de leur administrer un traitement anti-bleu.
Le bleu du pin n'est en aucun cas préjudiciable à son emploi en structure. Les caractéristiques mécaniques du « pin bleu » sont conservées.
En revanche, bien que le champignon soit éradiqué par le séchage, la décoloration du bois est irréversible.
Le bleu est donc considéré comme un défaut esthétique sur le pin, dont on tolère plus ou moins la présence en fonction de la destination du bois.
Par exemple, lorsque le pin est recouvert d'une peinture opaque, ou qu'il va être imprégné en autoclave, le bleu est toléré.