Pour l'une des passerelles de France les plus fréquentée, le choix du pin traité classe 4 pour enjambée la mer
Le Mont-Saint-Michel et sa baie sont l'un des sites touristiques les plus visités de France, l'un des plus connus d'Europe. Chaque année, près de 2,5 millions de visiteurs viennent du monde entier pour l'admirer. Mais les conditions de visite n'étaient plus à la hauteur ni de la renommée du lieu ni des attentes du public. Tout a donc été repensé pour que le « Rocher » retrouve sa magie peu à peu perdue.
À partir de 2014, l'accès au Mont se fera par un nouvel itinéraire entre le continent et le rocher. Une nouvelle digue (1085 mètres), légèrement décalée vers l'Est, sera prolongée par un pont-passerelle sur la partie finale du parcours (760 mètres sur l'eau avant d'arriver au pied des remparts). Un gué (120 mètres) permettra d'accéder au village toute l'année, en dehors de quelques heures par an, lors de coefficients exceptionnels supérieurs à 110. Le Mont redeviendra alors une île, au milieu de son écrin d'eau.
Ce chantier a débuté en mai 2011 pour s'achever en 2014.
Le platelage de ce pont-passerelle est entièrement posé sur des lambourdes en pin de France imprégné.
Ces lambourdes sont en classe d'emploi 4, particulièrement exposées car en milieu salin. Cette exposition redoutable alliée à la difficulté d'accès à ces lambourdes pour en contrôler le bon état ont fait choisir à l'architecte le pin imprégné qui rassure en donnant des garanties solides dans le temps.
Architecte : Dietmar FEICHTINGER
Maitre d'ouvrage : Syndicat Mixte de la Baie du Mont-St-Michel
Entreprise : Ateliers Aubert Labansat
Fournisseur bois : PIVETEAU BOIS
Crédit Photos : PIVETEAU BOIS et Thomas JOUANNEAU (pour la photo avec la grue)